lundi 26 avril 2010

Les arbres flous :

De par sa "fidélité à la réalité" on peine parfois à imaginer que la photographie peut être le support de, précisément, l'imaginaire. Pourtant photographier ne se réduit pas - pas nécessairement - à réaliser une copie de ce qu'appréhende l'oeil. Les arbres flous, que j'ai découverts via le site de Denis Lebioda, sont un exemple de ce que la photographie peut produire dès lors que l'auteur décide de passer du réalisme à l'onirisme.

La méthode est simple et vous l'avez certainement déjà employée malgré vous s'il vous est arrivé de prendre des clichés - involontairement - flous : il s'agit de choisir un temps de pose trop long pour un usage classique. Opter pour un temps de pose long dès lors que l'on cherche à obtenir une photo nette est rédhibitoire (à moins de stabiliser l'appareil) : les mouvements involontaires du/de la photographe vont nécessairement réduire cette volonté de netteté à néant. Dans le cas qui nous intéresse, le temps de pose devra être associé à un mouvement volontaire et a priori maîtrisé.

Voici ce que cela donne en pratique : face à un ou plusieurs arbres, choisissez un temps de pose raisonnablement long, disons entre 1/10e et 1/20e de seconde. Réglez l'ouverture en conséquence, puis entamez un mouvement vertical. Pressez le déclencheur en poursuivant le mouvement. Reste à voir le résultat...!
Jouez sur les variables, accordez une attention soutenue à la lumière environnante, à la couleur, au nombre et à l'épaisseur des troncs qui joueront un rôle central dans l'image mais également à celle du feuillage alentour. Osez des mouvements obliques voire horizontaux...

Voici mes deux premiers essais, modestes mais dont j'avais apprécié l'allure d'aquarelles ainsi que le contraste des couleurs entre les deux images. Je vous laisse juges...


Sony Alpha 200 + 18/70mm



Sony Alpha 200 + 18/70mm

vendredi 23 avril 2010

Avis à vous ! Une partie du blog est transférée à compter de ce jour à l'adresse http://ile-logique.blogspot.com. Le rayon sudoku de l'empreinte de l'ours en est retiré à des fins d'aération, comprenez : amputation du gros orteil pour laisser respirer les plus petits. Si vous veniez ici en tant que sudoka pur(e) et dur(e), je vous invite donc à migrer vers l'île. Si le sudoku n'était votre tasse d'été, le printemps aidant, vous en serez enchanté, danserez en chantant... mieux pour vous. Si tout vous était tentant, il vous faudra désormais naviguer de si, de la, en chantant également, éventuellement.

L'île-logique sera affaire de sudoku et autres jeux qui usent l'intérieur de la tête.
L'empreinte de l'ours demeurera un embrouillamini de choses et d'autres.

Au plaisir de vous croiser sur l'une ou l'autre de ces parcelles de monde !